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Lors du Comité Central d’Entreprise (CCE) de Thomson Grass Valley France (TGVF) le 30 Mars, les élus ont été informés de la suppression massive de postes en France dans les 3 activités de leur entreprise.
Cette même information a été complétée le 31 Mars lors du Comité d’Entreprise Européen.
Broadcast :
337 postes supprimés sur 1 656, dont 99 postes sur 210 en France.
Cela fait 47% des effectifs supprimés en France, sur les sites de Brest, Rennes et Conflans avec notamment la liquidation total des laboratoires R&D Caméra sur ces deux derniers sites.
Tête de réseaux :
195 postes sont supprimés sur 566 salariés, dont 185 postes sur 499 en France.
Soit 37% des effectifs supprimés en France, sur les sites de Brest, Rennes et Conflans, avec suppression de la production, près de 40% des effectifs de R&D à Rennes (35) et 36% des effectifs à Brest.
Transmissions :
93 postes sont supprimés sur 385, dont 45 postes sur 175 en France, soit 26% des effectifs à Conflans avec notamment la suppression de la production.
Ceci est la traduction de la volonté de F.ROSE, DG de technicolor, de supprimer toute la production industriel du Groupe technicolor (Ex THOMSON). L’hydre du « sans usine » ressurgie à technicolor avec l’arrivée d’une direction dont l’essentiel est issue d’Alcatel.
Ces dirigeants ont montré leur incapacité à gérer l’entreprise depuis prés de 2 ans, avec notamment l’annonce de la vente de GV en janvier 2009, ruinant le business de Grass Valley. Ils viennent maintenant tuer les emplois des salariés de la production industrielle et des métiers cœurs de TGVF. Nous parlons bien de salariés qui seront jeté à la rue dans un marché du travail où des centaines d’entreprises licencient après les élections régionales.
L’indécence du communiqué de presse de technicolor et à la hauteur des mensonges du groupe sur le dialogue social qui se déroule en fait devant le Tribunal de Grande Instance de Versailles !
Les élus ont par exemple interdiction du groupe Technicolor et de la direction de TGVF de communiquer avec les salariés sur les projets de restructurations !
La réponse fut claire : les salariés des 3 sites Français ont débrayé dès le lendemain du CCE, le 31 mars, jour du Comité Européen pour soutenir les élus !
Les médias ont posés plusieurs fois la question sur les raisons de la non vente des activités de Grass Valley. TGVF ne fait pas de business plan et il ne peut donc pas le communiquer aux élus selon l’avocat de la direction. Comment des repreneurs potentiels peuvent faire confiance à un groupe qui ne fait même pas de prévisions sur les activités qu’il souhaite vendre ?
Pire, dans un autre jugement de septembre 2009 l’avocat du groupe poursuivi par le CCE de TGVF pour non communication à leurs experts des 3 offres annoncées dans la presse, a reconnu qu’il n’y avait eu aucune offre de faite !
Aujourd’hui la direction du groupe Technicolor maintien son objectif : « on veut se débarrasser de GV coût que coût » dic-cite un journaliste rennais.
Ne pouvons-nous pas légitimement nous inquiéter de la compétence supposée du DG de technicolor comme de ceux qui dirigent TGVF ?
Tout cela montre le cynisme et l’arrogance de F.ROSE, dans son dialogue dit « social » qui conduit à la destruction du savoir faire Français et à l’enrichissement personnel des dirigeants de technicolor sur le dos des salariés abandonnés aux Pôle Emplois. Tout ceci n’est pas nouveau dans ce groupe.
Faut-il mettre le feu aux sites de Brest, Rennes et Conflans ?
Faut-il séquestrer les dirigeants mercenaires du Groupe pour défendre le droit de vivre de son travail, le droit de défendre son outil de production, le droit de préserver son savoir faire et son outil de travail ?
Faut-il attendre le suicide de salariés qui depuis plus de 18 mois se battent contre leurs dirigeants issues d’une caste qui assassine les entreprises et qui sont prêt à tout pour leurs Bonus
Les Elus lancent un cri d’alarme :
Ne pousser pas les salariés à bout !
Nous le disons clairement :
Nous mettrons tout en œuvre, par tous les moyens, pour conserver nos emplois !
C’est de la légitime défense.