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Communiqué des Jeunes-CGT-35.

Face à la répression policière, toutes et tous unis jusqu’à la victoire !

Les Jeunes CGT d’Ille-et-Vilaine tiennent à s’exprimer sur la vague répressive qui frappe le mouvement social de contestation contre la loi travail depuis le 9 mars dernier.
Le gouvernement PS/MEDEF s’enfonce en effet, jour après jour, dans un mépris scandaleux de celles et ceux qui s’opposent, avec force et détermination, à une politique libérale encore une fois en faveur des classes possédantes. Après les fausses reculades négociées avec les centrales d’accompagnement pour tuer le
mouvement social naissant (« 3 pas en arrière, 1 pas en avant » crie-t-on dans les manifestations). Après les humiliants discours sur la « nécessité de faire de la pédagogie » avec lesquels on veut nous faire croire que, si la loi est contestée c’est qu’elle est tout simplement mal comprise et notamment par les jeunes. Après l’opération de séduction ratée des organisations de jeunesse par l’annonce d’améliorations les concernant, qui visait à les détourner de la revendication centrale de retrait de la loi travail et à les faire se désolidariser du reste du mouvement.

Après l’échec de toutes ces tentatives pour casser la lutte, voilà qu’arrivent les coups de bâton. Partout en France l’État, via ses forces de police et de gendarmerie, matraque, gaze, grenade, tire aux flash-ball et interpelle des manifestants par dizaines pour leurs faire écoper de peines les plus lourdes possibles.

À Rennes, « l’appel des blessés contre la loi travail » dénombre au minimum 145 blessé-e-s dont 30 graves (manifestations du 31 mars et 9 avril). Côté répression judiciaire, le 22 avril, ce sont par exemple 9 personnes qui ont été jugées au tribunal administratif et qui ont écopé de prison ferme, de sursis et de TIG alors même que le procès a été entaché de multiples vices de procédure : absence de procès verbaux de mise à disposition, absence d’information concernant les personnes ayant effectué les arrestations, défauts d’impartialité dans le cadre d’une des enquêtes de police, manque de multiples éléments aux dossiers, mauvaises conditions de détention, blessures sur les camarades constatées par un médecin légiste...

Au final, le but n’est pas tant de condamner des individus, mais bien le mouvement social dans son ensemble. Les Jeunes CGT 35 assurent évidemment les inculpés de toute leur solidarité.

Nous devons rester plus que jamais uni-e-s pour briser cette politique de la peur qui s’installe dans nos rues, nos espaces d’organisation (on pense, entre autre, à certaines AG étudiantes brisées par la police) et nos lieux de travail.

Mais cette répression est aussi le synonyme de l’incapacité du pouvoir à enrayer la contestation. En ce sens, la peur est aussi de leur côté. Et, heureusement, il n’y a pas que les intimidations policières qui ponctuent depuis le début cette fronde sociale, nous vivons aussi un moment de lutte collective massif et porteur d’énormes espoirs pour les travailleur-ses, les privés d’emploi et toutes celles et ceux qui subissent depuis trop longtemps les politiques les plus injustes et inégalitaires.

Alors, ensemble et dans toute notre diversité, renforçons et amplifions le mouvement jusqu’au retrait de la loi et renouons avec le progrès social !

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