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Contre la fusion des universités et établissements supérieurs d’enseignement rennais

Les syndicats CGT des universités Rennes 1 et Rennes 2 sont co-signataires du communiqué intersyndical inter-établissements rennais s’opposant à la fusion de sept universités et établissements supérieurs d’enseignement rennais.

Communiqué intersyndical inter-établissements rennais

Le projet d’« Université de Rennes », dite « UNIR », entre obligatoirement, même de façon minimale, dans le cadre de l’ordonnance du 12 décembre 2018.

Ce projet a été élaboré de façon opaque par des « décideurs », sans contenu explicite, sans aucune consultation réelle et approfondie ni des instances réglementaires ni des communautés universitaires et apparentées concernées, personnels et étudiant·e·s.

Cet établissement expérimental aboutira nécessairement très vite et concrètement à une fusion des sept universités et établissements rennais engagés dans ce processus. Tout « établissement composante » y perd, et définitivement, son autonomie, puis son existence même.

Le risque de destruction des principes de démocratie, d’indépendance et de service public qui régissent l’Université est également présent dans les « COMUE expérimentales » proposées par l’ordonnance. Lisez le document joint (en 2 versions courte et complète) .

De plus, le projet général du gouvernement est un projet politique choquant qui vise à mettre la main sur l’enseignement supérieur et la recherche scientifique pour mettre fin à leur indépendance, les contrôler, les soumettre à son idéologie néolibérale. C’est le statut même de la connaissance scientifique et de son enseignement universitaire comme service public qui est attaqué.

Toutes les organisations représentatives des personnels et des étudiant·e·s ont dénoncé avec vigueur ce projet que le gouvernement, arrogant et sourd à tout dialogue, a maintenu et officialisé. Toutes réclament le retrait pur et simple de ce texte jugé scandaleux.Les refus réussis de fusion par les universités Bordeaux-Montaigne et Montpellier-Paul Valéry, l’abandon du projet similaire de fusions des universités de Toulouse 2 et 3, suite à la mobilisation des personnels et étudiants et à un référendum au résultat écrasant, sont un signe encourageant : on peut refuser fusion ou regroupement (fusion déguisée) et continuer à exister, à bien fonctionner.

Pourtant d’autres formes de coopération, déjà effectives, sont possibles et peuvent être étendues, éventuellement en s’appuyant sur le chapitre II de l’ordonnance sous réserve de l’appliquer de façon minimale sans déroger aux règles essentielles de démocratie et d’indépendance universitaires.

Une seule position raisonnable : non à un projet néfaste et irréversible !


Une coordination territoriale ou une COMUE « classique », non expérimentale, à l’échelle rennaise, semblent être les seules possibilités relativement acceptables de rapprochement imposé entre nos établissements...

Cette alternative doit faire l’objet d’un référendum auprès des personnels et des étudiant·e·s des établissements concernés.

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