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Le lundi 12 avril à 5 h du matin, 70 salariés de Delphi Saint Aubin du Cormier (près de Rennes) se sont mis en grève à l’appel de la CGT. Les négociations salariales venaient de se terminer dans un climat d’insatisfaction ressentit par une bonne partie du personnel, d’autant plus, qu’aucunes augmentations n’avaient été consenties par la direction en 2009.
La CGT a alors pris la décision de consulter les salariés. Les résultats n’ont laissé aucun doute sur l’insuffisance des acquis obtenus. Dans la foulée la moitié des salariés de la production ont suivi le mouvement sur les 230 que compte l’entreprise, malgré l’absence de soutien des autres organisations syndicales du site qui ont même dénigré l’action de la CGT. Dès le lundi, l’accès au site était bloqué par les grévistes qui empêchaient ainsi toute expédition vers le principal client, Peugeot. Les négociations ont débuté le jour suivant avec un refus catégorique de la direction sur toutes les revendications.
Après trois jours de grève, la direction a tenté de faire sortir des pièces. Mais les salariés se sont opposés à cette tentative de passage en force. Alors que les chaînes de montage de Peugeot étaient proches de la rupture, les principales négociations se déroulaient à St Aubin dans la nuit de mercredi à jeudi. Finalement elles seront finalisées jeudi en fin de matinée avec l’obtention d’acquis non négligeables pour les salariés du site, qui ont enfin pu crier victoire.
Outre l’augmentation générale sur le salaire de base répartie de façon différente selon les catégories, ils ont obtenu :