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L’inspection du travail a mis en demeure TFE RENNES.
Le 22-23 et 26 septembre 2011 des salariés de TFE RENNES, une agence du Groupe STEF-TFE le leader européenen du transport frigorifique, ont exercé leur droit de retrait pour danger grave et imminent.
La direction a jugé que le retrait exercé pour danger grave était injustifié. 19 des salariés ayant exercé leur droit ont reçu un courrier leur signifiant que le temps correspondant à l’arrét de travail fera l’objet d’une retenue sur le salaire d’octobre.
Il est important de préciser que ni l’Inspecteur du travail ni la justice n’ont relevé que le droit de retrait était injustifié. Le danger persiste, 43 accidents du travail ont été rencensés.
Les membres du CHSCT ayant consignés à nouveau un danger grave et imminent, une réunion extraordinaire s’est tenue jeudi 27 octobre 2011 à l’agence de TFE RENNES.
Force étaitde constater que les travaux prévus afin que employeur se mette en conformité avec les dispositions réglementaires tendant à préserver la santé morale et physique des salariés, n’ont pas été réalisés.
Aussi l’Inspecteur du travail a mis en demeure l’employeur de se mettre en conformité sous 15 jours.
Les élus ont fait remarquer à la Direction et en présence de l’Inspecteur du travail que TFE RENNES n’est pas pourvu d’un réglement intérieur depuis la filialisation le 1er juillet
2006. Cet acte réglementaire de droit privé obligatoire dans les sociétés comportant plus de 20 salariés réglemente l’hygiène, la sécurité, le pouvoir disciplinaire de l’employeur. A défaut de réglement les sanctions disciplinaires sont nulles.
Aussi la Cgt va demander à la direction de TFE RENNES la liste des sanctions infligées aux salariés depuis le 1er juillet 2006 afin que les régularisations soient effectuées.
L’équilibre entre 2 contradictions est la vérité. Il y a un détenteur du mensonge et un détenteur de vérité. Le CHSCT et la CGT disent toujours la vérité.
