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À compter du 4 mai, les syndicats UFAP, FO et CGT de l’administration pénitentiaire ont appelé les surveillants de prison à bloquer les institutions judiciaires. Ils revendiquent :
l’augmentation des effectifs
l’amélioration des conditions de vie et de travail
l’arrêt des suppressions de primes en cas d’arrêt maladie
la suppression immédiate des instructions Dati relatives aux surveillances de nuit.
Le conflit a duré 4 jours. Des avancées ont été obtenues sur les primes maladies et la suppression des instructions Dati. En revanche, il n’y aura que 174 création de poste pour 194 prisons, là où la CGT estime le besoin à 2000 postes ! Les effectifs sont toujours calculés sur la base de 39 heures. De nombreux surveillants effectuent donc 15 à 20 heures sup. par mois.
À la prison de Rennes, il y à 500 détenus pour 330 places. À Saint-Malo, ce sont 140 détenus qui se partagent 90 places.