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Une négociation interprofessionnelle nationale sur le dialogue social et la représentation des salariés s’est ouverte à l’automne 2014.
La CGT porte des exigences pour les salariés en terme de démocratie sociale. De ce fait, la CGT considère la négociation inacceptable.
La dernière séance de négociations les 15 et 16 janvier a confirmé toutes les craintes manifestées par la CGT concernant la volonté du Medef de proposer une instance unique de représentation, appelé « conseil d’entreprise » fusionnant les mandats de CHSCT (Comités Hygiène Sécurité, Conditions de travail), Comités d’Entreprise, et Délégués du Personnel. Ainsi, la proposition du Medef engendrerai la suppression de 67% des CHSCT existants.
La démocratie sociale en danger :
Après deux séances de négociation placées sous le poids des provocations patronales, la CGT a rendues publiques ses propositions le 13 novembre, lors d’un point de presse animé par Agnès Le Bot et Mohammed Oussedik, dirigeants de la CGT.
La troisième séance de négociation sur la réforme du dialogue social, ouverte le 21 novembre :
Agnès Le Bot a dénoncé lors d’un point de presse "une volonté patronale de "marginaliser" la présence syndicale dans les entreprises et de "diluer le dialogue social" en le rendant "le plus informel possible".
Elle a pointé par exemple la volonté patronale de voir liquider les Comités d’hygiène, sécurité et conditions de travail ou encore le vote la veille à l’Assemblée du projet de loi visant à supprimer l’élection des conseillers prud’homaux au suffrage universel.